24 | Communiqué de presse
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Etude Start up Legal Scanner : Les trois quarts des start up n’ont pas de page RGPD
Published on 22/03/2019 à 17:52
Un panel de 185 Startups "pérennes" exerçant dans domaines représentatifs de l’écosystème start-up français (e-commerce, services, social, saas, médical…), de différents niveaux de maturité (3 à 10 ans) a été analysé par le Cabinet Murielle CAHEN afin de déterminer dans quelle mesure elles respectent ou non les obligations qui leur incombent sur leur site internet en matière d’informations des utilisateurs et consommateurs.
31 clauses critiques liées aux pages mentions légales, CGU, CGV et RGPD ont été contrôlés de façon. Pour chaque point, deux dimensions ont été analysées : l’existence et la validité de la clause.
Trois quarts des start-ups n’ont pas de page RGPD
Seulement 23% des entreprises interrogées respectent l’obligation de faire apparaître la nouvelle réglementation issue du Règlement Général de Protection des Données. Pour cela elles doivent mettre sur leur site internet un accès à la nouvelle réglementation via un onglet. Pourtant, cette obligation faite aux entreprises et applicable depuis le 25 mai 2018 n’est pas respectée par toutes et la plupart des sites internet ne comportent aucun contenu sur le RGPD.
Par ailleurs, si certaines entreprises ont une lecture très visible des RGPD sur leur site internet grâce à un onglet visible sur la page d’accueil, pour beaucoup il faut faire une recherche minutieuse avant de trouver les informations.
Plus d’une start-up sur deux ne fait pas apparaître le nom du directeur de la publication
Il est obligatoire de faire apparaître le nom du directeur ou co-directeur de publication dans les mentions légales. Mais seules 49,5% des startups renseignent sur leur site internet le nom du directeur ou du codirecteur de la publication le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l’article 93-2 de la loi nº 82-652 du 19 juillet 1982.
Cette obligation a été renforcée par la loi pour la confiance dans l’économie numérique du 12 juin 2004 qui a précisé dans les mentions légales qui devaient nécessairement apparaître sur un site internet afin de contrôler et d’identifier les auteurs de contenu.
Mais cette obligation est très importante puisqu’elle permet à toute personne d’identifier le responsable du site. En effet, le nombre très important de sites internet existant multiplie le nombre des éventuels litiges qui peuvent apparaître.
Deux tiers des start-ups n’ont pas de CGU ou de CGV
Seuls 37,6% des sites internet appartenant aux entreprises présentées dans le tableau comportent des Conditions Générales d’Utilisation (CGU) ou Conditions Générales de Vente (CGV) permettant alors aux utilisateurs de leur site internet de connaître les conditions d’utilisation ou de ventes applicables.
Si cette obligation est essentielle, car elle est nécessaire pour que les utilisateurs ou consommateurs puissent connaître leur droit ainsi que les obligations lorsqu’ils achètent un produit ou un service sur le site internet, la présence de ces Conditions est bien trop rare.
Par ailleurs, si elles sont utiles pour l’utilisateur, elles le sont aussi pour le site lui-même qui doit, en cas de litige, pouvoir arguer de la présence de ces Conditions.
Deux tiers des start-ups omettent la clause de compétence juridictionnelle
32% des sites renseignent l’utilisateur ou le consommateur sur la compétence de juridiction applicable en cas de litige. Pourtant, une fois encore cette information est plus que nécessaire puisque la plupart du temps les utilisateurs craignent de ne pouvoir agir en justice lorsqu’il s’agit d’entreprise internationale, ne sachant pas devant quel tribunal ils devront intenter leur action.
La moitié des start-ups n’intègrent aucune clause limitative de responsabilité
45% des sites contiennent dans leur CGU ou CGU une clause de limitations de responsabilités dans certaines situations (Attention il n’y a pas d’exclusion totale de responsabilité en droit de la consommation sauf en cas de force majeur). 2% des sites contiennent cette clause de responsabilité, mais cette dernière est mal expliquée.
Comment expliquer ces manquements, parfois graves ?
L’explication est probablement multi factorielle, mais ces négligences semblent majoritairement liées à ce qui est enseigné dans certains incubateurs ou accélérateurs, par certains « mentors » qui défendent le fait qu’une start-up doit se concentrer sur la croissance et que tout ce qui est de nature à freiner la croissance, notamment les contraintes juridiques, doit passer au second plan.
Pour accéder aux données de l’étude, cliquez ici
A propos du Cabinet Murielle Cahen
Le cabinet Murielle Cahen est l’un des premiers cabinets d’avocat à s’être spécialisé sur les problématiques du numérique en 1996. Il édite le site de contenu murielle-cahen.com sur les sujets juridiques relatifs au numérique et le site avocat-droit-succession-cahen.fr sur l’univers de la succession. Le cabinet conseille et défend start up et grands comptes sur les dimensions juridiques du digital (contrats, données personnelles, marque, droits d’auteur, ecommerce, DPO externe).
https://murielle-cahen.com/
https://avocat-droit-succession-cahen.fr/
Communiqué publié par Richard Raphaël
Published on 22/03/2019 à 17:52 sur 24presse.com
Richard Raphaël
Neodia
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