Interview Hugo Sbai : “L’excellence sans sacrifier l’enfance, c’est possible”
INTERVIEW EXCLUSIVE — Le premier élève devenu ambassadeur du programme Petite Enfance d’ISOSET revient sur 17 ans de résultats
À seulement 25 ans, Hugo Sbai affiche un parcours hors normes : bachelier à 12 ans, docteur en informatique et avocat diplômé de l’Université d’Oxford. Derrière cette réussite spectaculaire se cache ISOSET, une méthode pédagogique française développée depuis 2008. Fondée sur la compréhension et un temps d’étude réduit, elle suscite autant d’enthousiasme que de débats dans le monde éducatif.

17 ans de recul : “Nous ne sommes plus dans l’expérimentation”
24PRESSE : ISOSET existe depuis 2008. Dix-sept ans plus tard, quel bilan tirez-vous de la méthode Aleph ?
Hugo Sbai :
“Ce recul est essentiel. J’ai été le tout premier élève à suivre la méthode. Aujourd’hui, à 25 ans, je suis avocat et docteur à Oxford. Loin d’en porter des séquelles, j’ai surtout gagné du temps pour me consacrer à ce qui compte. Nous disposons désormais de résultats concrets, mesurables sur le long terme.”
La méthode Aleph : efficacité et temps libéré
24PRESSE : Comment expliquez-vous ces résultats spectaculaires — bac à 9 ans, master à 14, doctorat à 17 ?
Hugo Sbai :
“La clé, c’est l’efficacité. Nous cherchons le chemin le plus direct vers la compréhension, sans sous-estimer la capacité d’apprentissage des enfants. Et nous limitons le temps d’étude à deux heures par jour maximum.”
24PRESSE : Certains accusent ISOSET de “surentraînement”.
Hugo Sbai :
“C’est tout le contraire ! Les enfants étudient deux heures par jour, contre six à huit dans le système classique. Ils ont plus de temps libre, pas moins. On confond souvent vitesse d’apprentissage et surmenage.”
Préserver l’équilibre psychologique
24PRESSE : Comment garantissez-vous le bien-être de ces enfants ?
Hugo Sbai :
“C’est notre priorité absolue. Nous travaillons avec des pédopsychiatres et veillons à maintenir leur vie sociale. Le temps gagné leur permet de jouer, faire du sport ou de la musique. L’amitié entre enfants ne dépend pas du niveau d’études.”
Une activité bien plus large que la petite enfance
24PRESSE : On vous connaît surtout pour la petite enfance, mais ISOSET intervient aussi ailleurs.
Hugo Sbai :
“Trois activités structurent ISOSET : la formation pour entreprises, la formation grand public en informatique — qui a précédé le programme jeunesse —, et le programme petite enfance à l’origine des records récents. Toutes partagent le même ADN : aller à l’essentiel et proposer un accompagnement personnalisé.”
Répondre aux critiques avec des faits
24PRESSE : Certaines critiques proviennent d’anciens inscrits. Quelle est votre position ?
Hugo Sbai :
“Dans la plupart des cas, il s’agit de personnes qui n’avaient pas réglé leur formation. Sur plus de 7 000 élèves satisfaits, environ 1 % ont contesté, souvent pour des raisons financières. L’article à l’origine de ces polémiques a été jugé diffamatoire en justice. Nous défendons un travail collectif de 17 ans — il est normal de le protéger.”
24PRESSE : Et concernant la qualité des formations ?
Hugo Sbai :
“Les contrôles académiques et expertises externes ont confirmé la qualité de nos enseignements. Nous avons investi plus de 5 millions d’euros dans cette activité, avec un encadrement renforcé. La rigueur n’est pas discutable.”
Polémiques médiatiques : “Le droit de réponse rétablit l’équilibre”
24PRESSE : Comment avez-vous vécu les débats médiatiques parfois contrastés ?
Hugo Sbai :
“Tout est parti d’un moment de forte visibilité : le bac obtenu à 9 ans. ISOSET communiquait sur ce succès, mais une poignée d’articles basés sur de faux témoignages a semé la confusion. L’AFP a ensuite publié une interview qui a rééquilibré l’information. Le débat contradictoire a joué son rôle.”
24PRESSE : Allez-vous renforcer votre communication ?
Hugo Sbai :
“Oui. Nous voulons dialoguer davantage avec les médias, apporter des faits précis et clarifier les malentendus. Le but n’est pas de polémiquer, mais d’informer correctement.”
Un parcours personnel devenu collectif
24PRESSE : Que représente votre propre parcours aujourd’hui ?
Hugo Sbai :
“Je suis la preuve vivante de ce que cette méthode permet. Mais je tiens à protéger les enfants actuellement en formation : leur anonymat est essentiel. Ce sont des enfants, pas des vitrines médiatiques.”
24PRESSE : Quelle place tient le collectif dans ce projet ?
Hugo Sbai :
“Rien n’aurait été possible sans les enseignants, les investisseurs et les pédopsychiatres qui nous accompagnent depuis le début. C’est une aventure collective.”
Indépendance financière et rayonnement français
24PRESSE : Pourquoi avoir choisi la France comme base ?
Hugo Sbai :
“Parce que la France a une tradition d’innovation éducative qui rayonne. ISOSET voulait s’inscrire dans cette lignée.”
24PRESSE : Avez-vous bénéficié de fonds publics ?
Hugo Sbai :
“Jamais. Notre modèle repose sur l’investissement privé. Cette indépendance est une valeur fondamentale, et nous la maintiendrons.”
Bilan et perspectives
24PRESSE : Quels sont, pour vous, les résultats les plus marquants ?
Hugo Sbai :
“Ils sont nombreux : mon parcours, bien sûr, mais aussi ceux de jeunes ayant obtenu le bac à 9 ans ou poursuivant aujourd’hui des études supérieures à 16 et 18 ans. Ce sont des réussites concrètes et durables.”
24PRESSE : Votre plus grande fierté ?
Hugo Sbai :
“Avoir trouvé l’équilibre entre excellence et enfance préservée. Nos élèves montrent qu’il est possible de réussir sans renoncer à sa joie de vivre.”
“L’éducation mérite cette révolution”
“Les résultats sont réels et durables. ISOSET continuera d’innover grâce à l’engagement des équipes et des partenaires. L’éducation et la formation méritent cette révolution, à tous les âges et pour toutes les générations.”
— Hugo Sbai